Les papiers Fine Art

Le choix du papier est primordial.

La qualité du papier a toujours été la clé de voute des belles impressions en photographie argentique. Les anciens se souviennent probablement, non sans quelque émotion, les superbes papiers Agfa dont le tandem Brovira /Portriga Rapid étaient le vaisseau amiral. Pas seulement pour leur blancheur, leur texture ou leur tonalité, mais aussi pour leur durée de conservation. Les photos tirées sur papier baryté il y a une centaine d’années n’ont rien perdu de leur qualité originelle et conservé les nuances les plus subtiles aussi bien dans les basses que les hautes lumières.

Aujourd’hui, en 2020, rien n’a changé. Les fabricants de papiers Fine Art ont adapté leurs formules de fabrication au tirage numérique sur imprimante à jet d’encre ou traceur. Contrairement aux supports classiques, les papiers Fine Art ne sont pas blanchis artificiellement à l’aide de produits chimiques comme le chlore ou le baryum. Les marques les plus grandes - Hahnemühle, Awagami, Canson, Ilford et Eizo entre autres - ont fabriqué des papiers épais à base de fibres naturelles comme le coton, l’alpha ou le bambou. La neutralité de leur acidité (PH) leur confère une durée de conservation qui se situerait entre 100 et 200 ans selon les experts.